Une croisière de 4 ans pour échapper au mandat de Donald Trump
Villa Vie Odyssey, une petite compagnie américaine, commercialise une croisière s’étalant sur 4 ans. L’objectif ? Fuir le mandat de Donald Trump.
Une croisière qui court jusqu’en 2028, avec 425 ports d’escales dans 110 pays – mais pas aux Etats-Unis – et sur les sept continents : c’est ce que propose la compagnie Villa Vie Odyssey à ceux qui voudraient échapper au mandat de Donald Trump, tout juste réélu président des Etats-Unis.
En effet, les passagers de l’Odyssey qui auront choisi le forfait « Skip Forward » de la compagnie ne rentreront au pays de l’Oncle Sam qu’à la fin de l’année 2028, après la prochaine élection présidentielle américaine. Pour éviter les outrances régulières de Donald Trump et de ses équipes, il faudra toutefois débourser entre 255 999 dollars (pour des cabines simples) et 319 998 dollars (pour des cabines doubles).
Une compagnie spécialiste des voyages au long cours…
La formule comprend nourriture et boissons en tout inclus, l’accès illimité à différents équipements du navire (salles de sport, spa…) et « bien plus encore », selon Villa Vie Odyssey. Pour ceux qui veulent fuir pendant seulement deux ans, le forfait « Mid-Term Selection » leur permettra de revenir aux Etats-Unis au moment des élections de mi-mandat, en 2026.
Villa Vie Odyssey se fait une spécialiste de ces voyages au long cours et au potentiel marketing indéniable, puisqu’elle propose aussi « Escape from Reality », une croisière d’un an, ou encore « Partout sauf chez soi », un itinéraire étalé sur trois ans. Encore faut-il que son bateau navigue…
… quand son bateau navigue
En effet, Villa Vie Odyssey, qui promeut un concept de « croisière perpétuelle », s’est fait négativement remarquer cet été. L’Odyssey, qui devait quitter le port de Belfast (Irlande du Nord) le 30 mai pour un tour du monde de trois ans, est resté plusieurs mois dans le port britannique pour des défauts de certifications et des loupés administratifs.
Ce n’est qu’en octobre dernier que le bateau a pu prendre la mer, les passagers ayant, en fonction de leur budget, profité de cette escale forcée pour visiter l’Europe… ou Belfast sous tous les angles. Toute jeune, la compagnie alterne donc entre le buzz et le bad buzz. Les Américains semblent lui faire toutefois confiance, avec des taux de remplissage avoisinant les 70% malgré les budgets XXL de ces croisières.