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Rachel Picard lance Proxima, le train à grande vitesse de l’Atlantique

C’est le futur concurrent de la SNCF, lancé par l’ancienne patronne des TGV. Proxima a levé un milliard d’euros pour relier la façade atlantique depuis Paris.

Rachel Picard avait partagé son rêve de train baptisé Proxima en juin 2023, sur LinkedIn.

« Ma vision est d’apporter une alternative, d’aller chercher de nouveaux clients, qui prennent encore aujourd’hui la voiture, expliquait l’ex-présidente de Thomas Cook puis directrice générale de Voyages SNCF. Le train est l’avenir pour tous nos voyages. Ceux du quotidien pour se rendre sur son lieu de travail. Ceux des week-ends entre amis, des départs en vacances en famille. (…) C’est pourquoi j’ai décidé de me lancer dans une aventure entrepreneuriale pour créer une nouvelle compagnie ferroviaire à grande vitesse 100% française qui viendra renforcer l’offre actuelle. »

12 rames Alstom commandées pour Proxima

Dont acte. L’ancienne patronne des TGV à la SNCF, qui a quitté le groupe public en 2020, compte bien profiter de l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire.

Sa nouvelle compagnie de trains à grande vitesse, baptisée Proxima, a annoncé jeudi la signature d’un protocole d’accord pour l’achat de 12 rames à Alstom. Il s’agit de rames Avelia Horizon, le modèle du TGV M que la SNCF doit mettre en service au second semestre 2025.

Proxima est « le premier opérateur français indépendant », selon sa cofondatrice et directrice générale Rachel Picard. 

La façade atlantique en ligne de mire

Objectif : relier Bordeaux, Rennes, Nantes et Angers à Paris, d’ici la fin des années 2020.

Avec son associé Timothy Jackson – qui a dirigé les activités de la RATP en Grande-Bretagne et en Irlande et fondé le loueur de matériel ferroviaire Alpha Trains -, Rachel Picard compte proposer 10 millions de nouvelles places par an de train à grande vitesse sur l’axe atlantique.

« Les enjeux sociétaux, climatiques et territoriaux sont fondateurs de notre projet, explique-t-elle. Nous voulons aider les Français à prendre plus le train, en leur proposant une solution alternative. »

Une levée d’un milliard d’euros

Le projet est intégralement financé par Antin Infrastructure Partners, qui a annoncé un investissement d’un milliard d’euros, « pour la première phase : achat et maintenance du matériel roulant, coûts opérationnels de lancement, besoins en fonds de roulement ».

Antin Infrastructure Partners devient ainsi l’actionnaire de Proxima, a indiqué son PDG Alain Rauscher. Il s’agit du cinquième investissement du fonds dans le monde ferroviaire.

Proxima prévoit le premier « tour de roue pour les essais » début 2027, précise la société d’investissement. 

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