Quelle est la place des start-up dans l’écosystème « business travel » ?
Parce qu’il est devenu un espace de haute technologie, on pourrait imaginer le voyage d’affaires comme un terrain de jeu idéal pour l’épanouissement de start-up disruptives. Qu’en est-il vraiment ?
La formule d’Arnaud Katz, CEO de Kactus, résume bien la situation : « Les start-up ont des idées, mais pas d’argent, ni de clients ; les acteurs historiques, c’est le contraire. » Et pour enrichir la nature de cette complémentarité en la caractérisant « business travel » (BT), on peut ajouter l’analyse de Cyril Guiraud, COO de Theta. Pour lui, à la start-up BT doit se trouver à l’intersection de trois enjeux : RSE, coûts et conditions de travail ».
Et de l’aveu même de ces deux témoins investis exerçant leur activité professionnelle dans l’innovation, les start-up occupent une place relativement modeste dans l’écosystème « BT », au regard de l’environnement technologique duquel il procède. Il y a certainement un problème d’offre.
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