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Projet de loi de finances 2025 : « Halte au matraquage fiscal » dénonce l’Umih

Dans le cadre du projet de loi de finances et du projet de loi de finances sur la sécurité sociale 2025, l’Umih dénonce fermement la décision du gouvernement d’augmenter les impôts sur les entreprises.

Hausse du coût de l’embauche d’un apprenti et des charges au niveau du Smic, transfert vers les entreprises d’une partie de l’indemnisation des arrêts maladies, revalorisation des tarifs de la taxe sur la publicité extérieure (TLPE), adaptation des tarifs d’accise sur l’électricité conduisant à une augmentation des tarifs non réglementés, taxe sur les billets d’avion, …. Ces différentes mesures, envisagées par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances et du projet de loi de finances sur la sécurité sociale 2025, risquent d’aggraver la situation économique de dizaines de milliers de TPE/PME du secteur CHRD (Cafés, Hôtels, Restaurants et Discothèques), indique l’Umih dans un communiqué.

20% de défaillances en plus sur les douze derniers mois

Selon l’organisation patronale, le nombre de défaillances d’entreprises dans le secteur a progressé de 20% sur les douze derniers mois. « Nos activités sont particulièrement impactées par la hausse du prix des matières premières et de l’énergie, et nos marges sont aujourd’hui très faibles. Nos hôtels continuent de subir la concurrence déloyale des meublés touristiques », est-il avancé.

« Si un amendement prorogeant la défiscalisation et la désocialisation des pourboires en 2025 va dans le bon sens, le plafond pour en bénéficier, aujourd’hui fixé à un revenu de 1,6 Smic, doit être revu à la hausse », est-il ajouté.

Le gouvernement et les parlementaires doivent « reconsidérer leur décision »

L’Umih refuse également que ses entreprises soient davantage mises à contribution dans le cadre de l’examen en première lecture du PLF 2025 qui commence ce mercredi 16 octobre, en commission des finances à l’Assemblée nationale. Au total, 1 748 amendements ont été déposés dont certains prévoient des augmentations très significatives de taxe de séjour pour les hôteliers.

Pour Thierry Marx, président confédéral Umih, les mesures du PLF et du PLFSS entraîneront une baisse de chiffre d’affaires et des marges. Par conséquent, il demande « au gouvernement et aux parlementaires de reconsidérer leur décision et d’engager un dialogue ouvert avec les acteurs économiques afin de trouver des solutions plus équilibrées ».

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