On a testé l’Aquascope, le parc aquatique du Futuroscope
Trois ans de travaux et près de 60 millions d’euros investis : l’Aquascope, ouvert pendant l’été, achève de transformer le Futuroscope en resort. L’Echo touristique s’est jeté à l’eau pour tester cette expérience.
Du hub central aux abysses de lumière
En entrant dans le bâtiment de l’Aquascope, tout est propre, neuf, beau… et un peu aseptisé. On a l’impression de pénétrer dans un centre aquatique Premium, de ceux qui fleurissent désormais autour des grandes villes françaises. Heureusement, ce sentiment s’estompe dans l’espace « douches », où les néons multicolores nous rappellent que nous sommes bien au Futuroscope.
Les visiteurs accèdent ensuite à un petit hub central. Au-dessus d’eux, Spiral, l’un des huit toboggans du parc (lire plus loin), capte tous les regards. Depuis ce hub s’offrent trois choix. D’abord, on peut monter, par deux escaliers, jusqu’à 18 mètres de haut, pour accéder aux toboggans de l’Aquascope. Sur la gauche, on trouve un vaste espace dédié aux enfants (lire plus loin).
Et sur la droite, dans la pénombre, on devine l’entrée des Abysses de lumière, la zone avec laquelle l’Aquascope veut redéfinir les codes du parc aquatique. C’est le fruit du travail réalisé en collaboration avec les Québécois de Moment Factory, spécialistes de l’immersion numérique (Aura, Lumina…).
En approchant de l’entrée de la zone, c’est la pénombre qui contraste avec l’ensemble très lumineux du reste du parc. Mais le noir ne l’emportera pas longtemps. Dès qu’on pénètre dans les Abysses, on tombe sur une immense scène numérique qui nous plonge dans la mythologie de l’Aquascope. Car oui, il y a évidemment un fil conducteur thématique dans le parc. Et c’est au cinéma aquatique qu’il faut se rendre pour en savoir plus sur l’histoire de cette grotte merveilleuse…
Un univers onirique et coloré
Face à un vaste écran demi-circulaire, les visiteurs, flottant dans une piscine, voient des dizaines de météorites frapper l’eau. Provoquant bouillonnements et explosions lumineuses, elles libèrent une créature, au départ inquiétante mais rapidement amicale : Kraki, la mascotte de l’Aquascope. Un extra-terrestre donc, aux allures de pieuvre dotée de pouvoirs magiques, prétexte à un ballet numérique et aquatique qui ancre le parc dans un univers onirique coloré.
Le film est réussi, mais court. Dans les Abysses de lumière, on trouve également des piscines aux profondeurs mystérieuses, des bassins où les pieds des visiteurs dessinent des vagues fluorescentes et des grottes, ou encore l’entrée de la lazy river, un incontournable des parcs aquatiques dans lequel les visiteurs, assis sur une bouée, parcourent les trois zones du complexe.
En bref, on en prend plein les yeux dans les Abysses de lumière. La zone est très réussie et on se prend à imaginer un parc aquatique intégralement conçu dans un tel univers. Univers qui sert également de thématique à la zone dédiée aux enfants, la Faille de Kraki.