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Nouvelle Calédonie : l’aéroport reste fermé jusqu’au 2 juin

En raison de la violente crise qui secoue la Nouvelle-Calédonie, l’aéroport de Nouméa restera fermé au moins jusqu’au dimanche 2 juin.

Alors que la présidence française a annoncé que l’état d’urgence sera levé ce mardi 28 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, l’aéroport international de Nouméa demeurera fermé aux vols commerciaux jusqu’au dimanche 2 juin. C’est ce qu’a indiqué dimanche la Chambre de commerce et d’industrie de Nouvelle-Calédonie, gestionnaire de la plateforme. Le 2 juin, « la possibilité de la reprise des liaisons aériennes sera réévaluée » indique le haut-commissaire en Nouvelle-République, Louis Le Franc, dans un communiqué.

« La reprogrammation des vols sera lancée dès annonce de la réouverture de l’aéroport par le Haut-commissariat, souligne Aircalin. Pour l’heure, compte tenu de la situation en Nouvelle-Calédonie, l’agence commerciale et le call center d’Aircalin à Nouméa restent fermés. L’effectif réduit ne permet pas non plus de répondre à toutes les sollicitations reçues via les réseaux sociaux. Tant qu’aucune reprogrammation de votre vol n’est confirmée, il est inutile de se rendre à l’aéroport, qu’il s’agisse de celui de votre pays de départ ou de celui de La Tontouta. »

Une réforme, et la Nouvelle-Calédonie s’est embrasée 

Cela portera à près de trois semaines la fermeture de cet aéroport, décidée au lendemain du début de violentes émeutes sur l’archipel français du Pacifique, et plusieurs fois prolongée depuis. La route qui mène à l’aéroport, très dégradée par endroits, reste notamment encore jonchée de carcasses de véhicules, selon des sources locales.

Depuis mardi, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont toutefois commencé à affréter des vols spéciaux pour évacuer des centaines de touristes pris au piège depuis le début de la crise qui secoue la Nouvelle-Calédonie, sur fond de contestation d’une réforme électorale.

C’est l’examen puis l’adoption à Paris d’une réforme prévoyant l’élargissement du corps électoral local pour les scrutins provinciaux qui a mis le feu aux poudres, déclenchant des émeutes qui ont jusque-là fait sept morts.

Les évacuations continuent

Les indépendantistes craignent que ce changement ne « minorise » le peuple autochtone kanak, qui représente plus de 41 % de la population locale, et réclament le retrait du texte. Pour devenir effective, la réforme doit encore être approuvée par les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès.

Par ailleurs, l’évacuation de touristes français bloqués en Nouvelle-Calédonie en raison des émeutes a également commencé samedi. Les touristes ont décollé à bord d’appareils militaires vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande, depuis l’aérodrome de Magenta à Nouméa, a constaté une journaliste de l’AFP. Ils devront ensuite prendre un vol commercial vers la France métropolitaine.

Des Français doivent aussi être rapatriés ce dimanche en Polynésie sur un vol affrété par l’armée française. Ce lundi, ce sont les Polynésiens qui devraient pouvoir rentrer chez eux.

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