Le Train : des Bordeaux-Nantes et Bordeaux-Rennes à partir de 60 euros en 2026
L’objectif du Train est de réduire le temps de trajet entre Rennes et Bordeaux à moins de 3h30, et moins de 3 heures pour Nantes.
Alors que le projet Midnight Trains, des trains de nuit tout confort reliant Paris aux grandes villes européennes, vient de tomber à l’eau faute de financement, d’autres projets ferroviaires tiennent bon. C’est le cas notamment de celui porté par la start-up néo-aquitaine Le Train. « Nous allons terminer une levée de fonds de 400 millions d’euros d’ici la fin de l’été, nous explique Elise Renaud, la directrice commerciale et marketing. Cette levée va nous permettre de nous développer au niveau industriel, de vraiment mettre en œuvre la construction des trains. »
Pour l’heure, il est trop pour connaître les détails de la levée. « Nous travaillons avec le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel, qui sont nos investisseurs historiques, ainsi qu’avec d’autres investisseurs qui sont dans le secteur. Nous pourrons vous en dire plus seulement quand tout sera terminé », indique Elise Renaud.
Le Train ne veut pas passer par Paris
L’objectif de l’entreprise Le Train, c’est d’apporter de la haute vitesse, au niveau régional et à haute fréquence. Les deux premières lignes seront Bordeaux-Nantes et Bordeaux-Rennes sans passer par Paris (voir carte du réseau plus bas). Les temps avancés sont de 2h54, ce qui permettra de gagner à peu près 1h15 par trajet. Ensuite, Le Train devrait se développer en pendulaire autour de Bordeaux, vers Arcachon et Angoulême.
« On démarre par le Grand Ouest parce qu’on est originaire de Bordeaux. Nous réfléchissons encore à l’offre d’abonnement mais on veut avoir des tarifs médians, raisonnés. L’idée c’est que les clients ne soient pas surpris avec des tarifs qui ont doublé ou triplé. Pour l’instant, nous tablons sur un Bordeaux-Nantes autour de 60 euros. »
Un début d’activité en 2026
Les trains de l’entreprise seront mis en service « au second semestre 2026, pour une commercialisation début 2026 ». Actuellement, l’équipe bordelaise a déjà déterminé le design, la préconception, le prototypage. De son côté, la directrice commerciale, passée par Veepee, Booking, Expedia ou encore Belvilla, « est en train de préparer toute l’offre commerciale, segment par segment, pour pouvoir répondre aux clients en termes de service. »
Les trains sont neufs, les 10 rames commandées sont en construction chez Talgo en Espagne. « Ils seront plus larges plus confortables avec une sensation d’espace importante, assure Elise Renaud. On ne parlera pas de classe, mais d’ambiance. On aura aussi une offre des restauration et des espaces snacks sans avoir à passer par la voiture bar et faire la queue. »
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