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Hôtel Dracula, un train fantôme en réalité virtuelle, s’installe à Paris

Hôtel Dracula, une nouvelle expérience en réalité virtuelle (VR), s’installe aux Galeries Montparnasse (Paris) jusqu’au 18 septembre. Entretien avec Sandrine Marrel, directrice de développement de Caramba Culture Live, et Frédéric Sanz, co-fondateur de Univr.se, qui produit l’expérience.

L’Echo touristique : Hôtel Dracula vient d’ouvrir ses portes. De quoi s’agit-il ?

Frédéric Sanz : Hôtel Dracula, c’est un voyage inquiétant et surprenant. Avec leur casque de réalité virtuelle et après avoir choisi leur avatar (sorcière, monstre, gargouille…), nos visiteurs sont invités à déambuler dans les couloirs de l’hôtel. Derrière chaque porte et dans chaque recoin se trouvent différents univers riches en sensations fortes. Ils vont aller à la rencontre de tous les grands mythes classiques des films d’épouvante. On va croiser le monstre de Frankenstein, des loups-garous, des zombies, dans des mondes sous-marins, des grottes mystérieuses… et tout ça, en plein centre de Paris, dans les galeries Montparnasse.

Pourquoi avoir choisi ce thème de l’épouvante ?

Frédéric Sanz : Nous voulions remettre au goût du jour les maisons hantées et les trains fantômes des fêtes foraines. L’épouvante est un thème qui fonctionne toujours très bien, et c’est facile à comprendre : il provoque beaucoup d’émotions. On aime se faire peur. Nous sommes spécialistes de la réalité virtuelle et nous voulions utiliser cette technologie pour dépoussiérer le concept.

Sandrine Marelle : Et c’est ce qui nous a séduit, chez Caramba Culture Live. Nous sommes spécialisés dans la production de concerts et de spectacles, et nous cherchons à diversifier nos activités avec ce genre d’expériences. La réalité virtuelle est désormais bien connue pour les expériences culturelles, narratives voire pédagogiques. Hôtel Dracula, c’est du divertissement à l’état pur. On a des frissons, on ressent des sensations et cela rend l’expérience totalement collective : on entend les rires et les cris des autres participants, on tient la main de nos amis… c’est comme le train fantôme ! Et puis il y a, ensuite, le retour à la réalité, avec le Café Dracula, un petit bar thématique qui conclut l’aventure.

Est-ce une expérience réservée aux adultes ?

Sandrine Marelle : Hôtel Dracula est accessible dès l’âge de 10 ans, même si nous laissons évidemment les parents juger du niveau de sensibilité de leurs enfants. Mais c’est une expérience totalement familiale. Les images utilisées s’inspirent du monde de l’animation et des jeux vidéos, il n’y a aucune image réelle, aucun risque. La déambulation est tracée mais le rythme est quasiment libre, hormis pendant quelques moments clés. Et la technologie est très légère. Contrairement à la majorité des expériences proposées en VR, il n’y a pas de sac à dos avec un ordinateur parfois lourds, seulement un casque. Ça nous permet aussi de proposer des tarifs plus abordables, compris entre 16 et 22 euros.

Justement, combien de visiteurs espérez vous séduire ?

Sandrine Marelle : Etant donné notre positionnement très central, et le fait que Montparnasse ne soit pas situé dans les quartiers avec des restrictions liées aux Jeux olympiques de Paris, nous pensons pouvoir attirer 70 000 visiteurs. Et, si le succès est au rendez-vous, nous prolongerons peut-être notre séjour à Paris.

Jusqu’à 90 personnes peuvent participer simultanément à l’expérience VR. © Florian De Paola

Dans quelle ville ira, ensuite, Hôtel Dracula ?

Frédéric Sanz : Nous avons créé ce produit pour qu’il soit facile à mettre en place et donc à exporter. Toutes les villes peuvent l’accueillir, y compris en simultané, puisque l’infrastructure n’est pas lourde, il suffit d’être notamment équipé en casques de VR. Nous sommes sur le point de lancer Hôtel Dracula au Pérou, en Hongrie ou encore en Chine. Le fait d’être installé à Paris va aussi apporter un rayonnement plus conséquent à notre projet. Nous travaillons déjà sur d’autres types de contenus totalement différents.

Pouvez-vous nous en dire plus ?

Frédéric Sanz : Le prochain projet s’appelle Storyland. C’est une histoire à la Pixar, dans un univers totalement différent donc. Nos visiteurs iront à la recherche d’une grand-mère qui a disparu, celle que nous avons tous eue, qui nous lisait des histoires. Ils plongeront dans la Cité des Livres, un univers très beau et poétique.

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