Grève du jeudi 14 novembre : les programmes de vols pas affectés
Les principales compagnies aériennes françaises et la DGAC ne prévoient pas de modifications des programmes de vol jeudi 14 novembre. Plusieurs syndicats de personnels navigants ont appelé à la mobilisation pour s’opposer à la hausse de la taxe sur les billets d’avion (TSBA).
« Air France prévoit d’assurer la totalité de son programme de vols et de transporter l’ensemble de ses clients réservés sur cette journée » de jeudi, a confirmé le transporteur.
Les compagnies aériennes très sereines
« Pour Corsair, nous ne prévoyons pas de perturbations au titre de cette grève », a de son côté déclaré le PDG de cette compagnie, Pascal de Izaguirre, lors d’une conférence de presse de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), qu’il dirige. Ce pronostic de conséquences « limitées » est aussi valable « pour d’autres entreprises (aériennes en France) qui ne sont pas aujourd’hui autour de cette table », a affirmé Pascal de Izaguirre.
« Pour Air Caraïbes et French Bee, on ne prévoit pas non plus de modifications ou d’impact sur notre programme », a souligné pour sa part Christine Ourmières-Widener, patronne de ces compagnies du groupe français Dubreuil.
C’est le cas aussi de la low cost EasyJet qui n’anticipe « aucune annulation », selon une porte-parole. Même son de cloche du côté de la compagnie Air Austral, basée à la Réunion.
Une grève contre le nouveau projet de taxation aérienne
Cet appel à la mobilisation ne concernant pas le contrôle aérien, aucun impact n’est non plus à noter du côté de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Outre le SNPL, plusieurs autres syndicats du secteur – Unsa transport, Unsa PNC, CFE-CGC FNEMA, Unac, SNPNC-FO et FEETS-FO – ont annoncé qu’ils appelaient « tous les salariés du secteur aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère pour les emplois devant l’Assemblée nationale le 14 novembre ». « Ce projet est une attaque sans précédent sur le secteur de l’aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa pérennité », dénoncent-ils.