Dubaï, Arabie saoudite, Qatar : la concurrence fait rage autour du tourisme
Depuis le début des années 2000, les pays du Moyen-Orient, confrontés à des enjeux de diversification économique, développent leur activité touristique. Les ambitions grandissantes de l’Arabie saoudite redistribuent les cartes dans une région dont l’économie se détourne progressivement des énergies fossiles. Tour d’horizon des stratégies mises en place.
Dubaï, le pionnier
Pour les pays du Golfe qui nourrissent des ambitions touristiques, Dubaï fait figure de référence. Il faut dire que le petit émirat a bien changé depuis le début des années 2000. D’un petit port coincé entre l’Iran et l’Arabie saoudite, Dubaï est devenue une destination planétaire incontournable, affichant un record de 17,15 millions de visiteurs internationaux en 2023.
Pour y parvenir, l’Émirat, on le sait, a dépensé sans compter. Au détriment, sans doute, de la logique environnementale, de certains droits humains, voire d’une certaine éthique. Adulée jusqu’à l’overdose par des influenceurs « bling-bling », Dubaï est aussi devenue l’emblème de la surconsommation et des excès. Reste que nombre d’observateurs saluent sa réussite, d’un point de vue purement économique. À Dubaï, les affaires vont (très) bien tant que l’ordre est (très) respecté.
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