Co-hôte Airbnb : comment Sarah gagne 10 000 euros en 2024
Auto-entrepreneuse, Sarah a démarré son activité de co-hôte depuis un an. Une activité qui représente désormais un beau complément de revenu.
En 2018, Airbnb avait acquis une start-up française de conciergerie, Luckey Homes. Depuis, doucement mais sûrement, la plateforme de locations saisonnières a développé des fonctionnalités pour inciter des particuliers à accueillir des voyageurs pour le compte de propriétaires.
Une mission de conciergerie
Quelle est la mission de tels « co-hôtes » ? Il s’agit de travailler pour les propriétaires de meublés de leur région, en offrant un ou plusieurs services de conciergerie : création d’annonce, check-in/check-out, gestion des réservations, ménage…
Sarah, co-hôte à Paris, gagnera ainsi 10 000 euros en 2024. Cette auto-entrepreneuse gère six annonces. C’est « un complément de revenu » par rapport à son métier de conseillère dans l’immobilier, explique-t-elle. Deux activités aux temporalités saisonnières, et variables selon les années. Pour mémoire, à Paris, seules les résidences principales peuvent être louées, jusqu’à 120 jours par an.
Ses revenus de 2024, année marquée par les Jeux olympiques et paralympiques, ne présagent pas de ceux des années à venir. Et surtout, l’activité de co-hôte requiert de véritables qualités d’hospitalité, de disponibilité et d’exigence. Les candidats opportunistes, à la recherche du seul gain, feront fausse route.
10 000 hôtes dans le monde
« Si vous offrez un service de qualité, vous pouvez entrer dans notre programme, indique Emmanuel Marill. Un co-hôte gère, en moyenne, sept annonces ». Libre à lui de déterminer la commission, souvent fixée à 20%.
Airbnb revendique déjà 10 000 hôtes dans le monde, dont 2000 à Paris. Et le géant californien de la location saisonnière lance aujourd’hui une nouvelle interface ainsi qu’une campagne virale, afin de recruter des milliers de nouveaux concierges. « Nous sommes juste un connecteur. La demande est colossale, nous avons même une liste d’attente pour certaines villes », ajoute Emmanuel Marill. Avec certaines vertus, selon lui, comme le réchauffement des lits froids à la montagne.
Reste à savoir comment les conciergeries professionnelles vont « accueillir » la volonté d’Airbnb de mettre le turbo sur son programme de co-hôtes. La plateforme les invite à rejoindre sa marketplace de concierges à temps plus ou moins partiel. « Dans la conciergerie, je pense qu’il y a de la place pour tout le monde », souligne Sarah.
