Air France/KLM se sent pousser des ailes
Désigné candidat exclusif à la reprise d’Alitalia, le groupe aérien pousse également ses pions en Europe en rachetant VLM Airlines.
Air France/KLM a un énorme appétit. A peine le groupe aérien avait-il été désigné comme le repreneur potentiel d’Alitalia, avec une période de négociations de huit semaines (qui peuvent encore faire capoter le rapprochement), qu’il a annoncé durant les fêtes le rachat en Europe de la compagnie régionale VLM Airlines.
La ruée vers l’Ouest
Spécialiste du voyage d’affaires, elle dispose d’une flotte de 19 avions de 50 à 110 passagers, et opère majoritairement ses vols au départ du hub de London City Airport, qui est aussi celui de Cityjet, une filiale d’Air France à 100 %. Des synergies sont probables.
Outre-Atlantique aussi, ça bouge ! Pour peaufiner l’entrée en vigueur de l’accord de ciel ouvert Union européenne/Etats-Unis à compter d’avril, Air France a signé un accord de partage de codes avec les deux transporteurs régionaux Alaska Airlines et Horizon Air. Il va permettre à la compagnie française de proposer, au-delà de son vol Paris-Seattle, 18 nouvelles villes de l’Ouest américain en correspondance, dont Anchorage et Fairbanks (Alaska), Portland (Oregon), Reno (Nevada) ou Sacramento (Californie). Ce développement anticipe le lancement de vols transatlantiques par Air France au départ de Londres/Heathrow (vers Los Angeles). Sans oublier la mise en place du joint- venture avec Delta qui, de son côté, ouvrira des vols vers Atlanta et New York au départ de Londres , puis vers la Grosse Pomme au départ d’Orly et Lyon en juillet.