Aérien : une nouvelle commande XXL pour Airbus
La compagnie aérienne philippine Cebu Pacific veut acquérir jusqu’à 152 Airbus dans le cadre d’une transaction de 24 milliards de dollars décrite comme la « plus grande commande d’avions » de l’histoire de l’aviation du pays.
Le carnet de commande d’Airbus est déjà bien rempli. Et il pourrait bien s’épaissir à nouveau. En effet, la compagnie aérienne philippine Cebu Pacific veut acquérir plus de 150 Airbus dans le cadre d’une transaction de 24 milliards de dollars décrite comme la « plus grande commande d’avions » de l’histoire de l’aviation du pays.
« La commande est conçue pour fournir à Cebu Pacific une flexibilité maximale afin d’adapter la croissance de la flotte aux conditions du marché, avec la possibilité de passer de l’A321neo à l’A320neo », précise Michael Szucs, directeur général de Cebu Pacific. La compagnie aérienne indique avoir signé un protocole d’accord contraignant avec Airbus comprenant des « commandes fermes » pour un maximum de 102 avions A321neo et des options d’achat pour 50 A320neo.
Une « étape importante » pour l’aérien au niveau local
La commande s’élève à 24 milliards de dollars sur la base du prix catalogue des appareils. Cebu Pacific utilisera des moteurs Pratt & Whitney pour ces avions. « Une fois finalisée, cette commande constituera une étape importante pour le secteur aérien local », selon Michel Szucs. La transaction devrait être finalisée au cours du troisième trimestre 2024.
Les compagnies aériennes, très affectées par les restrictions en vigueur pendant la pandémie de Covid-19, se sont redressées et devraient voir leurs recettes et nombre de passagers atteindre des sommets cette année, selon les chiffres de l’Association internationale du transport aérien (Iata). Près de cinq milliards de passagers devraient prendre l’avion en 2024 pour des recettes estimées à environ 1 000 milliards de dollars.
Mais les compagnies aériennes sont également confrontées à une forte augmentation des coûts dus à des pénuries de pièces détachées et de main-d’œuvre, ainsi qu’à des défis liés au changement climatique. Leurs coûts devraient également atteindre un niveau record cette année, en croissance de 9,4% pour atteindre 936 milliards de dollars, selon l’Iata.
