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Activités : Civitatis doit « continuer à installer la marque en B2B »

Depuis le recrutement de Georges Sans en début d’année, Civitatis a continué de placer ses pions sur le marché français. Mais la « période d’évangélisation » n’est pas terminée.

C’est la troisième fois consécutive que Civitatis, le spécialiste espagnol de la distribution d’activités, participe à l’IFTM-Top Résa. « C’est indispensable pour rencontrer nos partenaires actuels et futurs… et pour créer un climat de confiance avec le B2B », explique Georges Sans.

Recruté en début d’année, cette figure du secteur reconnaît que le premier défi de Civitatis, c’était de gagner en crédibilité auprès des acteurs français. « Nous sommes une entreprise étrangère, qui débarque sur un marché très concurrentiel avec des marques bien installées », pose Georges Sans. 

Faire des activités « une composante essentielle » de l’assemblage d’un voyage

Ces derniers mois, la marque s’est donc immatriculée auprès d’Atout France, a rejoint le Club des partenaires des Entreprises du Voyage (EDV) ou encore signé des accords de distribution avec d’importants acteurs (Marietton, Cediv). Civitatis participera aussi à certains éditions régionales des conventions des EDV. « En terme de crédibilité et de notoriété, nous avons franchi une grosse étape. Mais la période d’évangélisation n’est pas terminée », selon le dirigeant.

A terme, Georges Sans ambitionne même de faire de la plateforme une « composante essentielle » de l’assemblage d’un voyage. « Il y a 25 ans, les agences de voyages ne vendaient pas d’assurances… Puis elles ont constaté qu’elles pouvaient, grâce à elles, améliorer leur bilan. Désormais, tout le monde vend des assurances. Je pense que la distribution d’activités peut reproduire ce modèle ».

Une (petite) partie de l’équipe de Civitatis lors de l’édition 2024 de l’IFTM-Top Résa.
© Florian De Paola

10 millions de clients en 2023

Ce qui sous-entend de mettre sur le marché une offre à même de satisfaire toutes les attentes. Avec 90 000 activités recensées dans 160 pays – dont 20 000 proposées en français – Civitatis estime avoir un catalogue suffisant… pour le moment. « Nous sommes très réactifs en fonction des tendances que nous observons. Par exemple, l’Exposition universelle d’Osaka semble susciter l’intérêt des Français. C’est peut-être l’occasion d’étoffer notre portefeuille au Japon, une destination très porteuse dans laquelle nous ne sommes pas encore très implantés ».

Avec, bien sûr, la promesse de ventes commissionnées pour les agences de voyages. « Nous proposons aussi des services qui permettent aux agences de se distinguer », assure Georges Sans. Civitatis réfléchit également à se lancer à la conquête d’autres clientèles, comme les voyageurs d’affaires, en jouant la carte du bleisure.

L’entreprise, qui a récemment levé 50 millions de dollars pour accélérer son développement en Amérique latine, nourrit donc des ambitions élevées. En 2024, Civitatis s’attend à séduire 15 millions de clients, contre 10 millions en 2023.

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