Alitalia

Selon Christian Boireau, directeur général chargé du commercial France, Air France participera bien à l'appel d'offres lancé par le gouvernement italien pour la reprise de la compagnie italienne en crise.

"Des élections en France à la consolidation du tour-operating en Europe, en passant par le lancement du TGV Est, l'année s'annonce une nouvelle fois riche en événements. Sans compter les surprises qui viendront "égayer" ce beau programme."

Selon la presse économique américaine, la banque d'affaires Rotschild serait en train de monter un consortium pour prendre une participation dans le capital d'Alitalia, incluant la petite compagnie italienne Meridiana.

La compagnie italienne low cost, créée en 2004 et dirigée par un ancien responsable de Volare, va ouvrir une dizaine de lignes en France.

L'Etat italien met en vente la totalité de sa participation dans la compagnie (49,9%). Les acquéreurs potentiels ont jusqu'au 29 janvier pour faire leurs propositions.

Dans un entretien au quotidien économique la Tribune, le ministre des transports italien Alessandro Bianchi envisage la possibilité qu'Alitalia puisse défaire ses liens avec Air France et l'alliance Skyteam, quitte à payer d'importantes…

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Avec un maillage devenu global, les alliances sont presque arrivées à maturité. Mais l'intérêt des compagnies semble prendre le pas sur celui des passagers. Les éventuelles fusions risquent de rendre ces alliances caduques.

C'est finalement un minimum 30,1% que l'Etat italien va céder dans le capital d'Alitalia. A ce niveau, la loi italienne oblige l'éventuel acquéreur à lancer une OPA pour tenter de prendre le contrôle total de la compagnie.

"Encore actionnaire à 49,9% d'Alitalia, l'Etat italien a mis en vente une participation de 25% dans le capital de la compagnie et se décidera "au cours des deux ou trois premiers mois de 2007", pour en désigner l'acquéreur. "