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Un printemps en demi-teinte pour Pierre & Vacances/Center Parcs

L’activité de Pierre & Vacances/Center Parcs stagne au troisième trimestre. Mais le groupe poursuit son redressement, avec un chiffre d’affaires en hausse sur les neufs premiers mois de l’exercice.

Après plusieurs trimestres consécutifs de croissance, l’activité de Pierre & Vacances/Center Parcs a ralenti au troisième trimestre de l’exercice en cours. Le groupe enregistre un chiffre d’affaires de ses activités touristiques en retrait (-1,7%) par rapport à l’année dernière, à 421 millions d’euros. Une baisse limitée que l’entreprise explique par « un contexte externe difficile pour le tourisme », notamment en France (effets pré-JO, contexte politique mouvementé, normalisation du marché après une année 2023 dynamisée par le rebond post-Covid…).

Adagio (-11,4%) et Center Parcs (-5,4%) sont les plus impactées par cette baisse d’activité. En revanche, Pierre & Vacances (+3,1%) reste en croissance, notamment grâce au dynamisme de la marque en Espagne (+13,5%). Maeva.com (+17,3%) confirme sa vitalité, tirée par la performance du produit camping. Malgré ce trimestre au ralenti, Pierre & Vacances/Center Parcs conserve un rythme de croisière favorable sur les neufs premiers mois de l’exercice.

80% de l’objectif estival déjà enregistré

En effet, sur cette période, l’activité des différentes marques du groupe progresse de près de 5%, avec 1 188,7 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce qui permet à Pierre & Vacances/Center Parcs de maintenir ses prévisions financières en visant un Ebitda de 170 millions d’euros en fin d’exercice (contre 137 millions d’euros l’année précédente).

© Pierre & Vacances/Center Parcs

« Les réservations pour la saison estivale montrent une bonne dynamique de dernière minute et représentent déjà plus de 80% de l’objectif », détaille Franck Gervais, le directeur général du groupe, et à la manœuvre pour le redresser. Sur le dernier trimestre, le chiffre d’affaires « Hébergement » devrait donc s’établir à un niveau comparable à celui de l’été dernier, « qui constitue une base de référence élevée », selon un communiqué.

L’entreprise fondée par Gérard Brémond et désormais sous pavillon britannique vise les 2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel à l’horizon 2028. L’Ebitda prévisionnel à la même échéance pèsera pour 10% de ce chiffre d’affaires.

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