[SAGA] Pierre & Vacances – Center Parcs : une aventure qui débute en 1967
Il y a près de soixante ans, en 1967, Gérard Brémond fondait Pierre & Vacances, avec un nouveau modèle hybride combinant le tourisme et l’immobilier. Cette nouvelle saga raconte l’histoire d’un groupe qui rebondit après avoir frôlé la faillite pendant la crise sanitaire.
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L’histoire commence lorsque Gérard Brémond, entrepreneur trentenaire, imagine une station de sports d’hiver idéale. À une époque où la voiture individuelle est un marqueur de statut social, les véhicules motorisés y seraient interdits pour privilégier les déplacements à ski… ou même à traîneau, tirés par des rennes.
Débarrassée des fumées des pots d’échappement, la station serait intégrée au paysage, avec des bâtiments Épousant les courbes des montagnes, peu importe leurs formes d’origine. Une vraie carte postale hivernale.
Tout est parti d’Avoriaz
L’idée séduit Jean Vuarnet, champion olympique de ski, et prend vie à Avoriaz, un plateau inoccupé situé au-dessus de Morzine, en Haute-Savoie. Le champion voulait le développer dans le cadre d’un grand plan Neige lancé par l’État et destiné à aménager ces territoires montagnards frappés par l’exode rural et l’appauvrissement.
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Devenu Pierre et Vacances après la reprise d’un groupe ancré sur Deauville, le futur géant a gagné beaucoup d’argent dans les opérations de promotion immobilière. Le virage dangereux s’est amorcé en 1975, d’abord par la piste de la multipropriété vite abandonnée, pour se consacrer vers l’immobilier capitalistique avec garantie de loyers élevés supérieurs de 50 % aux placements urbains locatifs, permettant un soutien financier a apporter aux gestionnaires pour respecter les engagements pendant la période contractuelle.
Au fil du temps, les marges de promotion immobilière se sont étiolées malgré des aides conséquentes de défiscalisation type BOUVARD CENSI, avec des charges d’exploitation et de commercialisation en progression ; le croisement d’une courbe de rendement vers une déconfiture financière était inévitable, que n’a pas connu le 1er groupe hôtelier français par sa politique de coût à minima de construction des programmes, quel que soit le niveau de classement.
La tâche est rude, s’agissant d’avantage d’une nouvelle adaptation économique des parcs avec un marché dans la tourmente internationale, et un panel d’hébergements à mettre aux normes climatiques, notamment pour la montagne.