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Nouveau terminal à l’aéroport de Marseille-Provence

Après trois ans de travaux, le nouveau Terminal 1 de l’aéroport de Marseille ouvre au public mercredi.

Enfin, les travaux sont terminés à l’aéroport de Marseille ! Décidé en 2021, le projet « Cœur d’aéroport » vient de voir le jour. Pour un investissement de 210 millions d’euros, un nouveau bâtiment de 20.000 m2 a été construit et 28.000 m2 ont été réhabilités dans l’ancien terminal historique. Construit par l’architecte Fernand Pouillon en 1961, il n’avait pas connu de transformation majeure depuis 30 ans. Cette fois, c’est un autre cabinet d’architecture internationalement connu, Foster + Partners (déjà en charge de la requalification du Vieux Port en 2013), qui a signé la réalisation du terminal de 22m de haut, 92m de large et 118m de long.

« Désormais, les passagers bénéficient d’un parcours optimisé, au lieu d’avoir 4 points d’entrée différents et deux halls distincts », résume Philippe Bernand, président du directoire de l’aéroport. Dès l’entrée dans le terminal, 75 comptoirs d’enregistrement se déploient, avec un seul point de montée vers la zone d’embarquement via notamment deux escalators.

salle d’embarquement © Catalina Cueto

La sûreté mise aux normes

L’unique passage de sûreté compte 18 lignes de filtrage, dont une pour le moment est équipée d’une nouvelle machine EDS 3 (Explosive Detection System) qui scanne les masses moléculaires dans les bagages cabine. « C’est la première machine de ce type exploitée en France, assure Denis Corsetti, directeur des opérations. Les passagers n’ont plus besoin de sortir les liquides et leurs ordinateurs de leurs bagages à main».

Les nouvelles normes européennes de sûreté ont également obligé l’aéroport à s’équiper, depuis septembre 2023, d’un système de scan en 3D des valises en soute. « La mise aux normes du traitement des bagages a coûté 30% de l’investissement total », précise Denis Corsetti. En sous-sol, sur 6000 m2, deux trieurs de 1km de long analysent jusqu’à 4000 bagages par heure. « Tous les bagages sont identifiés, poursuit-il. Le système permet déjà d’enregistrer son bagage plusieurs heures avant son vol et de le stocker. La prochaine étape sera l’enregistrement à l’hôtel ».

Pour le contrôle du passager, un test de reconnaissance biométrique, couplée avec la carte d’embarquement et la pièce d’identité, sera lancé avec Air France et Air Corsica cet été.

Moins de mouvements d’avion

Côté zone marchande, le nouveau terminal abrite plus de 5600 m2 de boutiques et de restaurants, dont près de 700 m2 supplémentaires. Les salles d’embarquement ont été redessinées en reprenant les dégradés de bleus de la Méditerranée.

Tous ces travaux ont été essentiellement effectués pour fluidifier le trafic et pas pour l’augmenter dans d’énormes proportions. « Nous avons enregistré 10,8 millions de passagers en 2023, indique Philippe Bernand. En 2024, nous tablons sur 11 millions. D’ici 2029, nous visons de 12 à 13 millions, avec moins de mouvements d’avion car la capacité des appareils a augmenté ». Mais il estime que l’aéroport est prêt à recevoir les trois vols hebdomadaires Shanghai-Marseille à partir du 2 juillet.

Quant à l’impact des JO sur le trafic de l’aéroport, « à ce jour, il est nul car les épreuves de voile drainent peu de monde et les fans de foot se décideront à la dernière minute ».

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