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JO à Marseille : un bon score en finale

Marseille affiche une fréquentation en hausse pendant les épreuves olympiques, en juillet et août.

Laurent Lhardit, le président de l’Office de tourisme des loisirs et des congrès de Marseille, s’estime satisfait de la haute saison estivale, marquée par les Jeux olympiques. « Il n’y a pas eu de catastrophe comme certains l’annonçaient, dit-il. Les résultats sont bons en matière de fréquentation et d’image de la ville. »

Organisés pendant 16 jours du 24 juillet au 8 août, pour les épreuves de voile et de football, ils ont hissé Marseille sur le podium. Les dix rencontres de foot au stade Vélodrome ont attiré 350 000 spectateurs, tandis que 35 000 billets d’entrée ont été vendus sur les 12 jours de régate et que 200 000 personnes sont venues gratuitement au Club 2024, installé sur les plages du Prado.

83% de taux d’occupation hôtelière

Sur cette période olympique, la ville a enregistré une hausse de 18% des nuitées par rapport à 2023 : +38% pour les nuitées internationales et +5% pour les françaises. Le taux d’occupation hôtelière a atteint 83,1%, en progression de 6,7 points, alors que le prix moyen des chambres atteignait 158 euros (+38%). Sans trop de surprise, les hôtels économiques ont performé avec un taux d’occupation de 88,5%. Du côté des meublés de tourisme, le nombre de nuitées réservées a augmenté de 20%, avec un tarif moyen journalier de 181 euros, contre 111 euros par rapport à la même période n-1.

Dans le Top 5 de la clientèle étrangère en hôtel et meublés, on note l’Allemagne (+39%), les Etats-Unis (en très forte hausse de +103%), le Royaume-Uni (+14%), l’Espagne (+29%) et l’Italie (+4%). Dans la clientèle française, la provenance est Paris (+26%), la Seine-Saint-Denis et les-Hauts-de-Seine (stable), le Rhône (+10%) et le Val de Marne (-10%).

A noter également : 31% des visiteurs ont résidé chez leurs proches pendant les JO, donc des hébergements non marchands. Ils ont dépensé 51,90 euros par personne et par jour pour se nourrir. « Il est clair que le budget restaurants s’est réduit en raison de l’inflation et de la crise du pouvoir d’achat, surtout pour les familles », remarque Laurent Lhardit.

Effet de traîne

Une enquête parallèle sur la perception de la ville a été réalisée auprès de 2314 visiteurs par l’Ifop. Il en ressort que leur taux de satisfaction est de 7,5 sur 10, alors que près de la moitié d’entre eux (46%) venaient pour la première fois. Ils ont particulièrement apprécié l’accessibilité des sites olympiques (marina et stade), l’offre d’hébergement, la météo et la convivialité des habitants. En revanche, ils ont souligné le manque de propreté des rues, un vrai point noir récurrent marseillais. Cela ne les empêche pas de vouloir parler positivement de la ville à leur entourage (94%) et de vouloir revenir.

Fort de ces chiffres, Laurent Lhardit s’attend à un effet de traîne des JO sur plusieurs mois, voire plusieurs années. « ll y a eu 38 milliards d’occasions de voir Marseille dans les journaux écrits et en ligne, télés, réseaux sociaux, en France et dans le monde entier, surtout les pays anglo-saxons, sans compter l’impact de l’arrivée de la flamme olympique le 8 mai dernier dans le Vieux Port », déclare-t-il.

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