France : l’explosion des loisirs immersifs et de la réalité virtuelle
Réalité virtuelle, décors XXL et licences iconiques : les loisirs immersifs ont le vent en poupe dans l’Hexagone.
Dans la plus pure tradition des loisirs forains, c’est en cœur de ville qu’essaiment, depuis plusieurs années, les loisirs immersifs. D’ambitieux projets ont ouvert leurs portes en 2024, notamment en Ile-de-France.
Des escape games nouvelle génération
C’est le cas de Nikito Domus, situé en Seine-Saint-Denis. Le lieu réunit, sur 10 000m², une vingtaine d’attractions : e-karting, laser game, bowling, escape games, bornes d’arcade, trampolines… le tout, dans un univers thématisé, à l’image de ce qui se fait dans certains parcs de loisirs d’envergure nationale.
Dans le nord de Paris, à Boom Boom Villette, le nouveau Batman Escape propose pour sa part, sur 3 000m², quatre salles d’escape games avec acteurs et décors dignes des plus grands plateaux de cinéma. Un bar thématique et des activités comme des courses de voiture téléguidées complètent le concept, qui veut attirer 250 000 visiteurs par an. Seven Squares Paris a également posé ses valises cette année à Boom Boom Villette afin de décliner un centre de loisirs indoor tourné vers des activités immersives et classiques.
Notre-Dame, Egypte, Dracula… la VR est partout
La culture, qui propose de plus en plus de concepts basés sur l’immersion, ne pouvait pas échapper à la tendance.
A l’occasion du 150e anniversaire de la première exposition impressionniste à Paris, le musée d’Orsay invite jusqu’au 11 août à rencontrer différents peintres grâce à la réalité virtuelle (VR). Claude Monet, Auguste Renoir, Paul Cézanne, Edgar Degas… : les artistes présentent « eux-mêmes » une sélection de 165 œuvres, avec us allez pouvoir rencontrer les peintres », avec la société française Emissive.
De Notre-Dame de Paris à l’exposition « L’Égypte des pharaons » à l’Atelier des lumières, la VR est devenue incontournable pour revisiter le patrimoine culturel français.
Et pour ceux qui chercherait le grand frisson, elle permet même de dépoussiérer le train fantôme des fêtes foraines d’antan, avec Hôtel Dracula, une « expérience d’épouvante » installée jusqu’à la fin septembre à Paris.
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