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Boeing stoppe les essais du 777X, son nouveau gros porteur

Nouveau coup dur pour Boeing : un composant reliant le moteur au corps de l’appareil a été jugé non conforme, obligeant le constructeur américain à suspendre les essais de son nouveau modèle de gros porteur.

Les déboires n’en finissent pas pour Boeing. Le constructeur américain a suspendu les tests en vol de son nouveau gros porteur 777X après avoir constaté la défaillance d’une pièce reliant le moteur au corps de l’appareil. « Durant une opération de maintenance, nous avons identifié qu’un composant ne s’était pas comporté comme prévu », explique l’avionneur.

Les équipes de Boeing étudient actuellement cet élément « et reprendront les vols tests quand elles y seront prêtes », selon l’entreprise. La pièce incriminée concerne le modèle 777-9 et relie le moteur à la structure de l’avion. Les trois autres 777-9 qui sont utilisés pour des tests sont actuellement en cours d’inspection suite à l’incident, selon Boeing.

Pas d’entrée en service avant 2025 au mieux

Le programme du gros porteur 777X de Boeing, présenté en novembre 2013, est le dernier né de la famille du 777. Il a déjà été vendu à plus de 500 exemplaires mais il n’est toujours pas entré en exploitation commerciale. Ce bicouloir a vocation à être le plus grand biréacteur opérationnel au monde. L’A380 d’Airbus et le 747 de Boeing, deux gros porteurs qui ne sont plus fabriqués, étaient équipés de quatre réacteurs.

Son entrée en service était prévue à l’origine en 2020, mais, à cause de problèmes pendant le processus de certification, elle est désormais anticipée pour 2025. Il n’a toujours pas reçu le feu du régulateur américain de l’aviation civile (FAA). Après avoir procédé préalablement à de très nombreux vols d’essais, Boeing a obtenu de démarrer, en juillet, des tests du 777-9 avec, à bord, des représentants de la FAA, une étape considérée comme cruciale.

Des leviers « trop lâches » sur les sièges de pilotes

Par ailleurs, près de 900 modèles de Boeing 787 doivent être examinés sur ordre de la même FAA. L’instance a exigé ces inspections à la suite d’un rapport signalant un « mouvement vers l’avant non maîtrisé du siège du capitaine qui a entraîné une descente rapide » d’un Boeing 787 Dreamliner qui reliait, le 11 mars, Sydney, en Australie, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Les passagers dont la ceinture de sécurité n’était pas bouclée avaient été propulsés au plafond après cette soudaine perte d’altitude de l’avion.

Depuis l’incident, quatre autres « mouvements horizontaux non maîtrisés » de sièges de pilote ou de copilote ont été rapportés par Boeing à la FAA, précise cette dernière. Pour trois de ces cas, les leviers d’ajustement sur le siège étaient trop « lâches ». Un mouvement « non intentionnel et prolongé du siège » peut provoquer une manipulation « non intentionnelle et abrupte des commandes de vol, qui pourrait entraîner une descente rapide de l’avion et blesser gravement les passagers et le personnel de bord », explique la FAA pour justifier sa directive.

Cent cinquante-huit appareils enregistrés aux Etats-Unis sont concernés par cette directive de navigabilité, et 737 à travers le monde, précise la FAA.

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