Air France se la joue low cost

Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Face à la crise, Air France a revu son modèle économique sur ses axes courts et moyen-courriers et annonce ce matin les mesures destinées à contrer la chute du trafic et du revenu constatée depuis dix mois, particulièrement sur les destinations françaises, européennes et d’Afrique du Nord. Le projet baptisé jusqu’à aujourd’hui Neo devrait s’inspirer du modèle low cost qui a su résister à la crise, les touristes et les hommes d’affaires préférant visiblement des vols moins chers, avec des services payants en option. Ainsi la compagnie pourrait-elle annoncer ce matin des prix plus bas -on parle de tarifs à peine supérieurs aux low cost de 10 à 20 euros- avec des variations selon la localisation dans l’avion. Outre la facturation en focntion du siège, les bagages pourraient être aussi surtaxés. Enfin, un temps envisagée, la restauration pourrait être conservée, là encore, selon le prix choisi. Pour les vendeurs, ces tarifs à tiroirs et ce mille-feuilles de services qui s’annoncent ne devraient pas leur faciliter la tâche.